Quelques notes sur mon parcours…
Au fil des années, j’ai eu la chance de prêter mon âme et mes mélodies à des artistes aux univers singuliers —
de la poésie malicieuse de Dieudonné Kabongo à l’élégance d’Arielle Dombasle,
en passant par la voix lyrique du ténor belge Michel Puissant.
Pendant plus de quinze ans, j’ai arpenté la scène aux côtés de Thibaut de Halleux,
dans l’épopée flamboyante de Scandale —
un duo aux allures de cabaret baroque,
où la chanson française flirtait avec le rock dans l’attitude,
et l’opéra dans la voix.
Un théâtre musical où chaque morceau était une scène,
où l’émotion se faisait masque et feu.
Cette aventure nous a valu plusieurs récompenses,
dont le prix du jury au concours Pour la Gloire de la RTBF,
ainsi que des prix à la Biennale de la chanson française à Bruxelles,
l’Air du temps à Liège et Belle à chanter à Mons.
Mais au-delà des projecteurs, il y a toujours eu cette autre voix — plus silencieuse, plus intime :
celle de la musique instrumentale.
Un espace intérieur façonné par le cinéma,
les émotions en clair-obscur,
et cette envie constante de raconter sans dire
